Dans ma quête d’un mode de vie minimaliste, je me suis souvent retrouvée à faire du tri, que ce soit dans mon salon, dans ma salle de bain ou même chez les autres. J’essaie au maximum, avant de faire entrer de nouveaux objets chez moi, de faire un peu de ménage avant pour ne pas m’encombrer davantage. En ce qui concerne les courses, je suis également vigilante à ne pas acheter n’importe quoi, mais juste ce dont j’ai besoin et ce qui me fait très plaisir (du chocolat noir pour ne citer que ça !). Mais quand il s’agit de faire du stock, je suis toujours hésitante. Est-ce vraiment compatible avec le minimalisme ?
Cuisiner et optimiser l’organisation
Cuisiner est un petit plaisir du quotidien, que ce soit pour moi, mon chéri ou mes enfants. J’ai banni depuis longtemps tout ce qui est plats préparés ou tout ce qui est transformé. Encore plus depuis que j’ai végétalisé mon alimentation. En effet, beaucoup de plats végétariens non bio feraient bondir n’importe quel nutritionniste, et l’application Yuka (que je vous recommande vivement !) n’en finit plus de m’afficher « mauvais » voire « médiocre » à chaque scan de produits. Cela n’a fait que confirmer mon choix de cuisiner mes plats moi-même. C’est ainsi que, parfois, quand je vois une promotion comme « 2 bouteilles d’huile d’olive achetées, la 3e gratuite », j’hésite à en profiter, sachant bien que je m’en servirai puisque je cuisine beaucoup à base d’huile d’olive. Et pourquoi ne pas profiter de certaines occasions (temps libre un dimanche, offres sur certains produits) pour se faire un petit stock de bonnes choses surgelées prêtes à l’emploi ? Est-ce compatible avec un mode de vie qui penche vers le minimalisme ?
Différents types de stocks
Tout d’abord, il convient de distinguer les stocks alimentaires frais, surgelé et sec.
Ma méthode est simple et consiste à faire mes achats de produits frais une fois par semaine. Voici, en quelques exemples, les avantages que j’en ressors :
- Je planifie mes repas pour la semaine. Je n’ai pas besoin de savoir ce qu’on va manger tel ou tel jour. Il suffit de respecter le menu établi.
- Les denrées que j’achète ne se périment pas. En effet, je les organise pour la semaine. Fini le gâchis !
- J’ai toujours tout ce qu’il faut pour mes recettes.
- Je mange plus sainement (quand on fait les courses le soir, notre estomac n’est pas notre meilleur allié).
- Ma famille dépense moins d’argent, puisque nous avons moins de gâchis et parce que le risque de tentations en magasin est réduit.
Je ne constitue jamais de stock alimentaire frais au-delà d’une semaine, car je suis quasiment sûre qu’il restera des aliments non consommés que je devrai jeter, car ils auront pourri ou seront périmés.
Pour le sec, comme le riz, les pâtes, les huiles, certains condiments, le papier toilette, je résonne évidemment moins à la semaine, mais j’essaie tout de même de grouper avec les courses du frais.
C’est là que se pose pour moi la question du stock. Est-ce compatible avec ma vision d’un mode de vie orienté minimaliste ? Oui, si je me base sur les avantages suivants :
- Vu que ce sont des produits dont je ne peux pas me passer, pourquoi ne pas faire en sorte d’espacer au maximum les ravitaillements ? Moins de temps perdu, moins de contraintes…
- Je dépense moins si je profite de promotions sur les produits dont j’ai vraiment besoin.
- Je suis sûr d’avoir toujours ces produits à disposition, pas besoin de renouveler ces achats régulièrement.
Bien évidemment, cela pose quelques interrogations :
- Ne vais-je pas encombrer davantage ma maison, alors que je fais tout pour la désencombrer ?
- La taille de mon logement me permet-elle de constituer ce stock ? Ne pourrais-je pas utiliser cet espace occupé de façon plus utile ?
- N’est-ce pas entrer dans une logique de surconsommation ?
Et enfin, pour le surgelé, c’est un peu plus compliqué. En effet, je n’utilise pas beaucoup mon congélateur pour la simple et bonne raison qu’il est tout petit. Je vis actuellement dans un petit appartement et j’ai opté pour un petit frigo. Mais je me rends compte que j’aimerais bien cuisiner plus souvent tous mes plats de la semaine le dimanche et en mettre une partie au congélateur. Je pourrais ressortir ces plats en fin de semaine, par exemple. De plus, quand je fais à manger et que tout le monde trouve cela succulent (comme d’habitude), pourquoi ne pas en faire en quantité plus importante . De cette manière, je pourrais congeler ce surplus et le ressortir si besoin, à l’occasion ?
Avantages et points négatifs du stock alimentaire
Pour moi, les avantages du stock alimentaire surgelé sont les suivants :
- Avoir à disposition un bon plat maison quand je peux sortir quand veux, sans problème de péremption.
- Profiter de la place offerte par un grand congélateur pour conserver des bases de plats qui me serviront toujours, comme des sauces tomates maison
- Acheter des produits en plus grande quantité pour profiter d’offres du moment, que je n’achèterais pas si je raisonnais 1 plat = 1 repas.
En ce qui concerne les points négatifs :
- Encombrement supplémentaire. Surtout dans le cas d’un congélateur de type coffre, comme aimerait bien avoir mon chéri :-/
- Risque de redondance dans les plats. La découverte de nouvelles saveurs peut s’éclipser au profit des meilleurs plats habituels.
- Consommation électrique plus élevée, suivant la taille du congélateur.
En résumé, accumuler un stock alimentaire va bien entendu à l’encontre des bases du minimalisme. Ce n’est pas le choix idéal si on aime avoir des placards désencombrés voire vides. D’un autre côté, se désencombrer l’esprit et alléger les tâches routinières (faire le plein de pâtes, d’huile d’olive, conservation de plats sur long terme, etc.) permet de faciliter son quotidien. Il est alors possible de se concentrer sur l’essentiel.
Enfin, j’en profite pour vous annoncer que je suis en train de travailler sur un projet un peu plus prenant que d’habitude sur le blog, j’écris un peu plus longtemps… vous l’avez peut-être deviné, mais un grand projet qui me tient à cœur arrive bientôt ! La suite, très prochainement 🙂
Et vous, de quel côté penchez-vous ?